Un portail à deux vantaux

 

Pendant environ trois semaines, j'ai travaillé d'arrache-pied pour réaliser ce portail : je n'avais pas entrepris jusqu'ici de chantier aussi important en ferronnerie.

L'ancien portail en bois (douglas) avait plus de vingt-cinq ans et, depuis quelque temps, il menaçait ruine, malgré les nombreuses petites réparations : les champignons se régalaient durant les périodes humides et chaudes ! Comme on s'aide souvent avec mon voisin Serge, je ne pouvais pas lui refuser cet important "coup de main" !

Il a été achevé et posé vraiment au bon moment : la veille, de grandes bourrasques nocturnes l'avaient achevé : en allant tôt le matin faire ma promenade presque quotidienne, j'ai retrouvé les trois quarts de ses éléments "éparpillés-façon-puzzle" sur le bitume !

Le cadre est en tubes rectangulaires 30x60 mm et des plaques de tôle de 20 dixièmes sont soudées sur des pattes de fer plat. Les traverses supérieures du portail en bois formaient un chapeau de gendarme : comme je ne pouvais pas, évidemment, cintrer des tubes de 60 mm de largeur, j'ai imité la forme d'origine... mais en ligne droite ! Ce portail, comme je l'espère, devrait me survivre longtemps !

Pour la couleur, mon voisin, attaché à l'ancienne couleur du modèle en bois, a choisi la peinture antirouille de la marque "Hammerite", de couleur "châtaigne" : la même peinture que celle de la ferronnerie du garde-corps de ma terrasse (cf. photo en bas de page) !

Mise à jour : 13/12/2023

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Je me suis initié à la soudure à l'arc au milieu des années 1970, plus pour des travaux utilitaires que pour des réalisations artistiques.

 

Vers la fin des années 1990, j'ai commencé à m'intéresser à cet art pour le mobilier : je trouvais que le métal s'alliait très bien avec les meubles en bois, qu'ils soient de style classique ou moderne. J'ai commencé par des chaises (x8)  pour mon séjour, j'ai continué – pour ma chambre – avec une tête de lit dont les membrures s'inspiraient du travail de Soulages, un artiste que j'aime beaucoup (ici, les vitraux de l'abbaye de Conques) et un petit chevet (métal et bois), puis une sorte de prototype assez lourd et encombrant de fauteuil longtemps resté sur ma mezzanine. Enfin, quelques petits meubles : table basse de ma mezzanine, meuble pour la télé, pour les CD...

 

Il y a trois ans, j'ai attaqué le gros chantier de ma terrasse en bois, construite à partir des trois immenses douglas de mon jardin qui menaçaient trop ma maison – le vent souffle très fort chez moi – et que j'ai débités ensuite en poutres et grosses planches à la tronçonneuse, avec ma "gruminette".

Après avoir envisagé bien des solutions pour le garde-corps, je suis revenu à mes amours des années 90 : j'ai repris l'idée du graphisme de ma tête de lit ; puis le fauteuil-prototype de ma mezzanine, qui servait peu, m'a semblé très approprié pour meubler en partie cette terrasse : j'en ai donc modifié l'assise en soudant une plaque de tôle trouée que je recouvre évidemment de son coussin par beau temps ! Il ne me restait plus qu'à concevoir une lourde table, en acier Corten, démontable et capable de résister au vent et aux pluies : j'ai fait plier quelques plaques de tôle de 3 mm par mon métallier et j'ai assemblé, soudé, disqué les éléments, etc. mis à rouiller quatre ou cinq mois dans mon jardin (avec arrosages réguliers à l'eau salée !) avant l'installation sur la terrasse.

 

En dernier x 2 (août 2023), un portillon de jardin avec un décor floral (motifs en tiges rondes d'acier doux de 6 mm) fabriqué pour le nouveau jardin d'une voisine... Travail étalé sur trois semaines.

 

 

Dernière mise à jour : 12-08-2023